Les poissons dits « gras », comme les autres animaux n’en produisent donc pas. Par contre leur alimentation est en principe riche en oméga 3. Ce sont les micro-algues qu’ils consomment qui contiennent ces fameux acides gras au rôle anti-inflammatoire et nutritif du système nerveux.
Cette information est capitale car l’alimentation du poisson va jouer sur sa richesse en oméga 3. Donc savoir si le poisson a été péché ou élevé est important. Si le poisson est en élevage il sera important de savoir si son alimentation est équivalente à celle de sa vie en milieu naturel.
Savoir cela permet aussi de ne pas se focaliser sur le poisson. Car on peut directement partir à la source en consommant des huiles d’algues par exemple (oméga 3 sous forme EPA et DHA).
Sachez aussi que les huiles végétales de première pression à froid comme celles de chanvre, de colza, de lin ou encore de cameline constituent un bon apport en oméga 3 (sous forme ALA).
Avec les sources végétales on réduit les apports en polluants et métaux lourds à notre corps (si choisies BIO). Cela permet aussi de se tourner vers une consommation non animale pour ceux qui le souhaitent, et plus éthique.
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Sabrina Deschamps, naturopathe à Aix-en-Provence.